30.8.10

Le Tanargue en trail



Le 25 juillet je faisais ma première traversée du Tanargue dans le cadre du challenge « Concertos pour Taranis », saison = été donc, et moyen utilisé = course à pied (trail). L’occasion aussi de faire une des premières sorties longues en préparation du marathon de New York.

Après une nuit passé à l’hôtel de la Croix de Bauzon (seuls clients :-( ) je m’élance dans la fraicheur matinale, pour la première (seule) difficulté : la montée au sommet 1459m, un peu moins de 100m de D+ au départ de la Croix de Bauzon.

C’est ensuite la courte redescente puis la remontée au Sommet de Méjan 1458m, et le début de la longue, caractéristique, progressive descente sur le Col des Langoustines.


La météo est juste comme il faut, il fait ni trop chaud ni trop frais, par contre la luminosité n’est pas extraordinaire, tant pis pour les photos...
Longues descente donc, entrecoupée de courtes remontées, il faut souvent faire attention où l’on met les pieds, attention à l’entorse, mais grand bonheur de retrouver le Tanargue et de le traverser pour la première fois de cette façon.
Passage à l’endroit où je m’étais scratché en 1998, puis le Col des Langoustines, et la deuxième ou plutôt seconde difficulté, la remontée qui s’ensuit de 1200 à 1250m, j’en profite pour déguster un gel. Puis c’est la très longue descente sur la Croix de Millet via le Col du Merle. Avant ce dernier, alors que je me disais que j’allais faire la traversée sans voir ni homme ni animaux (à l’exception d’oiseaux, et d’un écureuil vu au départ à la Croix de Bauzon), je croise deux randonneurs pédestres, l’occasion de se faire prendre en photo :


Les jeunes sont du coin et connaissent le Tanargue, ce n’est pas le cas des 4 vététistes vus après le Col du Merle, ou du moins des 2 derniers avec qui je refais une photo :
- Ca monte encore ensuite ?
- Ah ça oui, tout le temps ! Vous allez où ?
- Dans la montagne...
- (Ah d’accord) Vous êtes d’où ?
- De Paris...
- ( !) Bonne balade, et merci pour la photo !


Je termine par la plongée à fond de train vers la Croix de Millet où Myriam m’attend patiemment, bilan 2h pour les 17km, de toutes façons l’objectif n’était pas de faire un chrono mais d’ouvrir le compteur pour le challenge des quatre saisons consécutives, rendez vous en automne, ce sera avec le VTT cette fois là !




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